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Un CAP pour changer de cap, changer de vie !

Dernière mise à jour : 11 juin

Il existe tant de belles histoires et de rencontres enrichissantes dans la vie, c'est l'une des raisons pour lesquelles j'apprécie tant mon travail en tant que formateur.


Voici l'histoire d'une de mes élèves du programme CAP pâtissier :


Fin juillet 2018, je venais de quitter mon job de directrice Marketing dans une régie publicitaire après plus de vingt ans dans ce secteur. Je savais que je ne voulais pas continuer dans cette branche mais plutôt profiter de cette opportunité pour tenter autre chose. Dans le petit carnet des grandes idées où nous notions nos idées d’entreprenariat avec ma fille et mon mari figurait en bonne place mon projet de marque de biscuits décorés à la française. Je profitais de mes premiers jours de liberté retrouvée pour creuser le sujet, me plonger dans les bouquins sur la création d’entreprise, parcourir tous les articles du web sur la biscuiterie…


Une amie blogueuse et instagrammeuse dans le domaine de la pâtisserie m’a incitée à me renseigner car il est souvent nécessaire de détenir un CAP de pâtissier pour respecter la législation française et exercer dans ce domaine.

J’ai fait un rapide état des lieux du marché. Des écoles sur Paris proposaient de belles formations mais d’une part, elles étaient assez coûteuses, d’autre part, nous arrivions sur le mois d’août et les plannings étaient complets pour la rentrée de septembre 2018. Enfin, ces formations étant à plein temps, elles ne me laissaient pas l’opportunité d’avancer sur la construction de mon projet d’entreprise en parallèle.


A la croisée du monde de l’entreprenariat et du monde pâtissier, j’ai rencontré Fernando Maria


Au fil de mes recherches sur la création d’entreprise, les changements de vie et les reconversions vers le monde de la pâtisserie, j’ai découvert Fernando Maria. Dans une vidéo simple mais inspirante, il parlait de ce qu’il avait vécu, de ses convictions autour de la mise en place de nouveaux projets professionnels, de projets de vie. J’ai eu envie d’en savoir plus. J’ai découvert son parcours, son accompagnement de mes voisins Boulonnais, les trublions du goût, son programme. Je l’ai contacté et nous avons fait un premier point téléphonique. J’étais sur une aire d’autoroute quelque part entre la Bretagne et le Var, près des volcans d’Auvergne. J’ai eu tout de suite un très bon feeling.

Fernando m’a proposé un programme très complet conforme aux exigences de la préparation du CAP et en même temps, adapté à mon projet.

Le CAP n’est pas une obligation pour se lancer dans la biscuiterie et pourtant…


Après une étude plus précise du sujet, après avoir contacté la Chambre des Métiers et de l’Artisanat… Il s’est avéré que le CAP n’était en rien une obligation pour exercer dans le domaine de la biscuiterie, contrairement à la pâtisserie fraîche. Pourtant, j’ai fait le choix de me lancer pour plusieurs raisons.


La préparation du CAP permet de développer une bonne compréhension de la technologie des aliments, du rôle de chaque ingrédient dans une recette, dans une note de base. La méthode d’assemblage, les conditions de réalisation peuvent changer du tout au tout le résultat. Cela s’apprend par de la pratique, de l’expérimentation.

Cela me permettrait d’être plus à même d’être créative sans être qu’apprentie sorcière !

La préparation du CAP apporte une expertise, une organisation, une rigueur, un savoir-faire, une méthodologie, une dextérité dans la manipulation des matières, des outils ; une vision analytique de la pâtisserie.


Le CAP m’est apparu comme une évidence pour mon projet, qui plus est en me donnant un statut d’Artisan validé par la Chambre des Métiers.

Enfin, adolescente, je fabriquais des gâteaux pour mes amis du lycée et j’aurais aimé suivre cette filière d’études. Mais on m’a orientée vers une prépa et une école de commerce. Je ne voulais pas rester avec ce regret.


Une formation mieux qu’une formation


Nous avons démarré la formation CAP pâtissier en septembre-octobre avec un programme étalonné jusqu’en mai. Je n’avais jamais fait une pâte feuilletée ou une religieuse de ma vie et pourtant. Nous avons enchaîné les sessions pratiques, théoriques, les interros, les mini-tests… J’avais des devoirs à préparer entre 2 sessions (les gourmands de mon immeuble ont largement apprécié cet entrainement dont ils ont profité). Je me sentais épaulée et sécurisée car je ressentais le savoir-faire de Fernando dans chacun de ses apprentissages, la précision de ses gestes.


Nous avons aussi parlé projets, web-marketing, réseaux sociaux… à chaque coup de blues, Fernando était là pour me rebooster, me transmettre son énergie, me redonner de l’élan.

J’ai progressé, commencer à mieux maîtriser les notes de base, j’ai gagné en confiance, en autonomie.


Je me suis structuré un book de révision avec des fiches pour mieux m’approprier les différents sujets et pouvoir en faire profiter des personnes qui, comme moi, auraient envie d’emprunter cette voie.

Je pouvais en parallèle avancer sur mon projet de création d’entreprise et j’ai immatriculé les Aventuriers du Biscuit fin octobre 2018, j’ai bâti mon site de e-commerce, construit mon offre produits… J’ai développé ma clientèle de particuliers et de professionnels doucement mais sûrement.


Au premier trimestre 2019, nous avons pu commencer les CAP blancs avec une journée de pratique en laboratoire en conditions réelles d’examen. C’était le stress total. Il fallait s’adapter à un environnement étranger avec des outils et un matériel tout à fait différents de ceux dont on peut disposer chez soi, fonctionner en bonne intelligence avec les autres candidats, savoir organiser son temps sous contraintes. La journée file et on arrive à sortir de belles réalisations. J’avais respecté le timing, les règles d’hygiène, de sécurité, répondu aux questions du jury correctement.


J’ai eu la chance de faire 3 sessions de CAP blanc. Une préparation qui me semble incontournable si on veut être prêt pour l’examen réel où vient s’inviter le stress de réussir. Pour ma part, j’ai dû m’atteler à réaliser des brioches, une charlotte aux abricots japonisante, une tarte particulièrement capricieuse avec son chapeau meringué rendant le décerclage périlleux et un mille-feuille qui n’avait pas une envie folle d’être tranché en 12 portions égales. L’entrainement m’a réellement aidée à traverser cette journée avec professionnalisme et sérénité malgré l’adversité.


Diplômée et fière de l’être


Le 8 juillet, à la table d’un petit resto d’un village provençal, j’ai découvert mes résultats sur le site de l’Académie de Versailles. Admise.

J’ai poussé un cri de joie. Si l’on m’avait dit, il y a un an, que je serai diplômée pâtissière, j’aurais certainement ri.

Je suis fière de ce chemin parcouru, fière de cet apprentissage, fière de ces belles rencontres.


Je suis particulièrement reconnaissante envers Fernando qui a été plus qu’un coach, une belle rencontre, un vrai mentor tout au long de cette année de dingue. Je vais maintenant me consacrer à mon aventure biscuitée pour en écrire les prochains chapitres. N’hésitez-pas à me suivre dans cette aventure sur mon site et sur les réseaux sociaux ou à me contacter pour en savoir plus, ce sera avec beaucoup de plaisir.


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